Bien entendu, les caractéristiques des récepteurs varient en fonction des domaines d’utilisation. Là où un récepteur civil classique présente des précisions de l’ordre de 5 à 10 mètres, le géomètre, lui, est capable d’obtenir des positionnements centimétriques. Ceci est rendu possible d’une part via l’utilisation de récepteurs perfectionnés, capables d’exploiter avec minutie les propriétés des ondes électromagnétiques en provenance des satellites. Et d’autre part grâce à l’expérience de l’homme de métier et le recours éventuel au post-traitement des données, améliorant les résultats par applications de corrections rigoureusement calculées.
De plus, la technologie évolue, assurant toujours plus de fiabilité et de précision de mesure. Nous pouvons également compter sur l’augmentation continue du nombre de satellites exploitables par les récepteurs. Actuellement couverts par les constellations Américaines « GPS » et Russes « GLONASS », nous verrons bientôt se joindre à eux les constellations Chinoises « BEIDOU/Compass » et Européennes « Galileo », boostant les performances envisageables par les récepteurs et assurant une couverture satellitaire optimale à tout instant et en tout lieu.
Mais le principal avantage de la technologie GNSS est son aptitude à obtenir des précisions relativement constantes, et ce quel que soit la distance séparant les points mesurés. Les mesures GNSS présentent donc un intérêt non négligeable pour des mesurages de grande envergure, et plus particulièrement pour le rattachement de levés traditionnels ou de modèles numériques issus de la photogrammétrie aérienne.